Critiques

Kamaïeu, ce qu'ils en ont dit...

Michel Kemper

A Thou Bout d'Chant Web Fanzine


"Cet album est, en son épure, pure séduction. Un piano, un cor, une voix, l’empreinte classique d’un acteur qui se prend de chanson, qui devient chanson. Théâtre ou chanson, ce sont mêmes planches. La différence est que Margot chanteur s’y expose par ses propres textes. Cet enregistrement public pourrait faite date si on s’en souciait, si on l’écoutait. Il y a de cette émotion qu’on a pu ressentir à l’écoute du premier Guidoni, il y a trente ans. Un artiste complet, avec une idée précise de son (nouvel) art. Margot ne ressemble en rien à ces comédiens qui se fendent d’un disque parce que ça se fait. Lui, auteur, compositeur et interprète a déjà son monde, fait d’enfances et de cruautés (magnifique et bouleversant Les Enfants du bonheur !), de miroir des amours passé, de rêves qui ont la vie dure… Il a pour lui talent et sincérité. Et déjà un répertoire qui vous prend les tripes, vous laisse pantois. « Kamaïeu de gris, kamaïeu d’or / Je chante avec la vie / Pour en finir avec la mort / Kamaïeu de gris, kamaïeu d’or / J’m’arrime à mes vers en or / Pour admirer la vie »."




François Bellart

Revue Vinyl


"…Il est exceptionnel de trouver dans un même album autant de sujets qui font le socle de l’âme humaine, traités avec un angle d’attaque aussi original et émouvant.

Pierre Margot est un artiste qui, au-delà de la comédie dans laquelle il met son talent au service des textes d’autres auteurs, a éprouvé le besoin d’exprimer ses fondamentaux personnels par des chansons dont il a peaufiné chaque ligne et chaque note. Le résultat remue jusqu’aux tréfonds de nos propres secrets et nous ramène à nos vérités. L’écoute du disque de Pierre Margot rend meilleur."

Sébastien Faramans

La Marseillaise


"…Qu'il parle "des enfants du bonheur", des hommes noyant leurs précaires espoirs venir au fond des bars, de ces quidams que l'on croise un matin et dont on se dit qu'ils pourraient devenir des amis, le chanteur brosse avant tout le portrait de simples gens comme le ferait un feuilletoniste du XIXème et début XXème .

Pierre Margot qui se voit parlant avec le Pére Goriot, cite beaucoup de noms d'écrivains, ayant comme point commun leur esprit de résistance. "Je chante avec la vie pour en finir avec la mort" confie-t-il tout au long de cet album fourre-tout, volontairement éloigné de tous les dogmes, tournant le dos à l'esprit de chapelle et débarrassé de superflu. Un album patchwork, qui, comme la vie fait rire et pleurer. Et que l'on peut écouter comme un hymne d'espoir dans les humains, nos frères."


 


Daniel Haas

Celtic FM

 

"Incontestablement nous sommes ici en présence de la Chanson Française "haut de gamme". Ce style n'a rien à envier à celui des Allain Leprest , Romain Didier et autres Gilbert Lafaille. La voix est très chaleureuse, sûre et convaincante. L'accompagnement et les arrangements sont gérés avec infiniment de finesse et de sensibilité. De plus les textes sont écrits avec une poésie raffinée. La justesse du mixage et de la prise de son rendent la lecture de ce disque extrêmement plaisante d'autant qu'ils ont été réalisés en " live ".

Didier Desmas

Le Petit Format

 

"Kamaïeu comme on le dit d’un dégradé de couleur, d’une variation sur différents tons qui tissent les

toiles et les humeurs de nos vies. Kamaïeu, comme le titre du nouvel album d’un comédien, auteur, compositeur, interprète, entré en musiques dès son plus jeune âge. À 44 ans, il a du métier l’artiste à l’écriture prompte à suggérer des atmosphères. La voix intéresse. Les scénarios et les émotions se succèdent comme en une pièce où le théâtre est chanté.De près ou de loin, le regard est aiguisé et la voix chaleureuse. À l’occasion, on y goûte un hommage aux saltim-banques, en leurs spectacles, en leurs espoirs et des regards sur l’enfance et l’amitié, patrimoine pour une belle vie. Il y a encore des moments où le verbe s’incarne en des tableaux plus ambitieux. Comme « Le Margart », autre facette du baladin Margot, à la manière du célèbre portrait ambivalent de Gainsbourg, et ce symphonique « L’argent », pas triste pour un sou.

Pierre Margot sait s’entourer. La présence facétieuse, au cor, de Serge Duchesne (dit Glops)

et le piano magistral de Daniel Glet s’imposent dans ce disque enregistré en public. ".

 

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